Hommage à la sénatrice sortante Nancy Hartling
Honorables sénateurs, j’ai appris il y a quelques minutes seulement qu’on m’accordait du temps de parole pour rendre hommage à l’honorable sénatrice Nancy Hartling. En conséquence, je propose de retarder son départ à la retraite de deux à cinq ans, peut-être.
Bien entendu, nous ne pouvons malheureusement pas adopter à l’unanimité une telle motion, mais je ne pense pas que nous ayons besoin d’un vote à main levée ou d’un vote par appel nominal pour comprendre que tous les députés sont tristes de voir partir une collègue bien-aimée comme notre chère Nancy Hartling.
Comme vous l’avez déjà entendu, je faisais partie de la promotion de 2016 et vous avez probablement remarqué qu’un certain nombre de sénateurs de cette promotion ont rendu hommage à Nancy. C’est dû en partie au fait qu’elle a été le ciment qui a lié les membres de notre groupe en les réunissant année après année pour célébrer l’anniversaire de notre nomination au Sénat.
Je dirais toutefois qu’elle fait également partie de la clique qui m’a incité à aller dans un restaurant birman et m’a servi une bière après une autre jusqu’à ce que j’oublie que j’avais accepté de devenir facilitateur du Groupe des sénateurs indépendants.
Quand on pense à la sénatrice Hartling, on ne pense pas tout de suite à quelqu’un qui court les débits de boisson. Pourtant, j’ai appris dernièrement en lisant son bulletin Nouvelles de la Chambre rouge que son mari et elle ont participé à une activité qui s’appelle le Dublin Literary Pub Crawl, ou « tournée littéraire des pubs de Dublin ». Aucune idée si c’est la littérature ou la bière qui les a attirés le plus, mais j’aurais tendance à dire un peu des deux.
Parlant des Nouvelles de la Chambre rouge, je ne sais pas si vous avez eu la chance de jeter un œil sur ce bulletin. Il s’en dégage un petit air rétro — un bulletin qui parle du travail accompli par notre institution, imaginez —, mais c’est toujours inspirant et non partisan et on sent tout de suite tout l’amour que la sénatrice voue à notre assemblée. C’est rafraîchissant de recevoir ce genre d’infolettre mois après mois.
Nancy, vous avez été la collègue chérie de tous, mais vous avez aussi été une très bonne amie pour moi. Vous avez été à mes côtés et vous m’avez appuyé lorsque les temps se sont avérés difficiles pour moi et pour ma famille. Je vous en remercie.
Votre soutien, ce n’est pas la travailleuse sociale qui me l’a prodigué, même si je suis persuadé que vous avez les compétences pour ce faire, mais l’amie.
Je remercie les membres de votre famille qui sont ici aujourd’hui — Don, vos enfants et vos petits-enfants — de nous avoir prêté leur épouse, leur mère et leur grand-mère chérie durant huit ans.
Maintenant que nous la connaissons et que nous savons à quel point elle est merveilleuse, je suis étonné que vous l’ayez même laissée partir pendant huit ans, mais aujourd’hui, vous allez pouvoir la retrouver. Merci du plus profond de nos cœurs.
Nancy, je vous souhaite une retraite heureuse. Comme l’a déjà dit la sénatrice Boniface, nous n’en avons pas fini avec vous. Nous garderons certainement contact. D’ici là, je vous souhaite bonheur et santé pour votre retraite.